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Journal Asiatique 2011 - Vol. 299,2

Journal Asiatique
Journal asiatique : ou recueil de mémoires d'extraits et de notices relatifs à l'histoire, à la philosophie, aux sciences, à la littérature et aux langues des peuples orientaux / publ. par la Société Asiatique. - Vol. 299,2 (2011) = Fête au Palais, banquets, parures et musique en Orient. - Paris : Société Asiatique (distr.: Louvain : Peeters), 2011.
ISSN 0021-762X (Printausgabe)
ISSN 1783-1504 (Online-Version)
URL: Peeters

Inhalt: 299,2 (2011)
In diesem Band sind unter anderem folgende Artikel mit Bezug zu Süd- und Südostasien enthalten:
HAUDRY, Jean: Banquets, musiques et parures. La fête avant le palais. - In: JA. - Vol. 299,2 (2011), S. 539-547 [Onlinezugriff].

Abstract: Les hymnes aux Maruts du Ṛgveda qui réunissent festin sacrificiel, parures et fards, chants, musique et danse, donnent un aperçu de ce qu’était la fête avant le palais, dans la société héroïque préféodale.

FILLIOZAT, Pierre-Sylvain: Fêtes royales et divines au Karnāṭaka du XVIe siècle à nos jours. - In: JA. - 299,2 (2011), S. 585-600 [Onlinezugriff].

Abstract: Le site de Vijayanagar, capitale d'un empire que le Karnāṭaka bâtit et gouverna du XIVe au XVIe siècles, nous offre l'occasion d'appréhender comment se célébrait une fête dans le palais d'un roi hindou au XVIe siècle. Nous prendrons pour guide un marchand de chevaux portugais, Domingos Paes, qui a visité la cité, assisté à quelques grandes fêtes et nous dit être resté confondu devant le faste et la richesse de ce qu'il avait vu. On possède son témoignage qui se laisse quelque peu confronter aux ruines observables aujourd'hui. Le même site nous livre des inscriptions sur la pierre des monuments. Ce sont les archives des temples, contenant les actes de donations de capitaux destinés à financer des fêtes et divertissements offerts aux dieux. Les plus remarquables sont celles qui nous donnent le calendrier des fêtes tout au long de l'année, avec des détails sur la façon de les célébrer, jusqu'au menu des banquets partagés entre les dieux et les fidèles, fin obligée de toute fête. Les mets offerts à une divinité, après présentation devant l'image divine dans le saint des saints, sont distribués aux desservants et aux fidèles qui ont assisté au service. Ils sont dénommés prasāda, mot dont le sens premier est la grâce. La nourriture partagée avec Dieu est la grâce de Dieu. Ce rituel, dans sa modalité vijayanagarienne, survit de nos jours au Karnāṭaka, notamment à Melkoṭe, à Mysore où, après la chute de Vijayanagar à la fin du XVIe siècle, d'anciens vassaux, les Od'eyar de Mysore, sont devenus indépendants et ont maintenu une tradition de vie de cour et de vie religieuse étroitement liées.

LEGENDRE DE KONINCK, Hélène: La portée des étendards d'Angkor. - In: JA. - 299,2 (2011), S. 627-650 [Onlinezugriff].

Abstract: Sur les grands bas-reliefs narratifs d’Angkor figurent de nombreux insignes d’honneur; tous sont regroupés autour des héros. Parmi ces insignes se trouvent les étendards. À la différence des autres marques d’honneur, les étendards sont dotés d’une orientation systématique. Cette orientation paraît savamment organisée. C’est cette orientation des étendards dans l’iconographie de grands bas-reliefs narratifs d’Angkor qui sera l’objet de cette étude.