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Journal Asiatique 2010 - Vol. 298,1

Journal Asiatique
Journal asiatique : ou recueil de mémoires d'extraits et de notices relatifs à l'histoire, à la philosophie, aux sciences, à la littérature et aux langues des peuples orientaux / publ. par la Société Asiatique. - Paris : Société Asiatique (distr.: Louvain : Peeters).
Erscheinungsverlauf: 1.1822 - 11.1827; 3e Sér. 1.1836 - 14.1842; 4e Sér. 1.1843 - 20.1852; 5e Sér. 1.1853 - 20.1862; 6e Sér. 1.1863 - 20.1872; 7e Sér. 1.1873 - 20.1882; 8e Sér. 1.1883 - 20.1892; 9e Sér. 1.1893 - 20.1902; 10e Sér. 1.1903 - 20.1912; 11e Sér. 1.1913 - 20.1922; 202.1923 -
ISSN 0021-762X (Printausgabe)
ISSN 1783-1504 (Online-Version)
URL: Peeters

Inhalt: 298,1 (2010)
In diesem Band sind folgende Artikel mit Bezug zu Südasien enthalten:
FILLIOZAT, Pierre-Sylvain:
Madeleine Biardeau (1922-2010), S. 1-4
JOSHI, Harit:
L'espace cérémoniel dans la cour de l'empereur moghol Shāh Jahān, S. 31-107

Abstract: Cet article est consacré à la notion d’espace cérémoniel dans la cour de l’empereur moghol Shāh Jahān (r.1628-1658). A partir des miniatures et des chroniques de cour rédigées en langue persane, des récits des voyageurs étrangers et des vestiges des édifices de l’époque, il analyse la façon dont l’empereur organisait la disposition physique de sa cour, aussi bien lorsqu’elle se tenait à l’intérieur des palais-forteresses des capitales mogholes que quand elle était en tournée, dans le but d’affermir son autorité sur les nobles et ses autres sujets. Il étudie également le rôle des officiers impériaux en charge du maintien de l’ordre, ainsi que l’étiquette en vigueur lors des assemblées impériales, un domaine quelque peu ignoré par les étudiants de l’histoire moghole au cours des années. L’article soutient l’hypothèse selon laquelle l’aménagment très hiérarchisé de l’espace de la cour impériale sous Shāh Jahān constituait une métaphore de la position centrale que le souverain occupait dans le monde, au moins dans son propre imaginaire politique.

ACHARYA, Diwakar:
The Anteṣṭividhi: A Manual on the Last Rite of the Lakulīśa Pāśupatas, S. 133-156

Abstract: The Anteṣṭividhi is one of the four vidhi texts belonging to the Lakulīśa Pāśupatas recently discovered from Nepal. Since the sources for the studies of Atimārga Śaivism are limited, these vidhis attributed to a certain Gārgya have a special significance. They throw light on rituals of the Pāśupatas and so provide fresh clues for reconstructing the relations in ritual matters between the Atimārga and the Mantramārga. The Anteṣṭividhi deals with the Last Rite of persons initiated in the Pañcārtha or Lakulisa Pasupata system. It prefers burial of the dead body or its disposal in the waters and gives least priority to cremation. As the text prescribes, three ritual spaces are first created, and on the first and second of these, two Pāśupata teachers separately perform parallel rituals on the dead body and a śivaliṅga. In the second stage of the ritual, the dead person is shifted to the third ritual space and a soft śivaliṅga is placed on top of his head. The officiating teacher breaks that śivaliṅga and reforms it again five or seven times. This has a prognosticatory function, for it is done in order to decide what level of attainment the dead person has reached. Finally the dead body is buried or disposed in a large river or cremated. This article presents a critical edition of the Sanskrit text with an annotated translation.

DE LA VAISSIÈRE, Étienne:
Note sur la chronologie du voyage de Xuanzang, S. 157-168

Abstract: On montre que des deux chronologies concurrentes dans les publications à propos du voyage de Xuanzang en Asie centrale, celle le faisant partir en 629 bénéficie d’une tradition manuscrite extrêmement solide, tandis que la chronologie le faisant partir en 627 se heurte à des obstacles textuels et historiques peu surmontables.

SWENNEN, Philippe:
Note sur viśvasuvíd- (Ṛksaṃhitā 1.48.2A), S. 169-172

Abstract: Le hapax viśvasuvídaḥ (RS 1.48.2a) est l’haplologie de *viśvāvasuvídaḥ. Le premier membre de ce composé est viśvāvasu-, qui est le nom d’un Gandharva. Le composé qualifie les aurores «qui ont été découvertes par Viśvāvasu».

OGIHARA, Hirotoshi, PINAULT, Georges-Jean:
Un fragment de planchette de bois en tokharien B, S. 173-202

Abstract: L’article donne la première publication d’une planchette de bois écrite en tokharien B, connue par une photographie publiée en 2006 dans un livre chinois. La provenance exacte de cette planchette est inconnue, mais elle provient certainement de l’ouest du bassin du Tarim, au Xinjiang, Chine. Le texte est en grande partie lisible et intelligible, bien que certaines parties soient effacées par usure. Il contient le relevé d’une distribution de boisson alcoolisée à différentes personnes à l’occasion du 30e jour du dernier mois de l’année. D’après le ductus de l’écriture et le niveau de langue, ce document peut être situé approximativement au milieu du VIIe siècle de notre ère: il présente plusieurs traits de la langue vulgaire rencontrée dans les manuscrits profanes de la région de Kuča, mais il ne se situe pas au stade le plus tardif. Cette édition est accompagnée d’une traduction provisoire, d’un commentaire sur le contenu et sur la langue, et d’un glossaire.